Favreau, Louis et Ernesto Molina (2014), La solidarité internationale du mouvement des agriculteurs québécois. L’expérience de l’organisation UPA Développement international (UPA DI)
Doucet, Chantal, Louis Favreau et Martin Robitaille (sous la direction) (2007) L'Outaouais une région qui gagne et qui perd, enjeux démographiques et économiques. CRDC, CRDT-UQO, ARUC-ISDC, 324 p.
L'Outaouais est une région à la fois gagnante (démographie, économie...) et perdante (dépendances, disparités...). Toutefois, les réalités de cette région, fort complexes, sont très peu étudiées et lorsqu'elles le sont, dans le milieu comme dans la communauté scientifique, elles adoptent un angle plutôt sectoriel. Pourtant, à nos yeux, l'étude de l'Outaouais pourrait susciter un nouvel apport dans la science régionale. Pour combler cette lacune, des centres de recherche en sciences sociales de l'UQO ont initié un projet de recherche longitudinal qui, à travers la réalisation de portraits régionaux, vise une meilleure compréhension de la région . Ce livre présente les deux premiers volets de cette recherche, soit les portraits démographique et économique qui viennent révéler le dynamisme, l'évolution et les principaux enjeux de développement de la région.
Outil de connaissances régionales, cet ouvrage s'adresse, d'une part, aux intervenants régionaux et locaux qui s'activent en Outaouais ainsi qu'à tout citoyen averti qui s'intéresse à sa région. D'autre part, les étudiants et chercheurs qui travaillent sur ces questions en Outaouais pourront s'y référer dans leur recherche.
Robitaille, Martin, Guy Chiasson, Jean-François Simard (sous la direction) (2007) L'Outaouais au carrefour des modèles de développement. CRDC, CRDT-UQO, ARUC-ISDC, 203 p.
En réponse aux nombreux défis posés par la complexité des enjeux économiques, sociaux, écologiques et autres propres à ce début de millénaire, des choix importants se font continuellement en matière de développement. Ces choix donnent parfois lieu à ce que certains appellent des « modèles de développement ». Des modèles qui varient en fonction de plusieurs paramètres tels le partage des attentes et des responsabilités (libéralisme, interventionnisme, communautarisme,…), la nature et le fonctionnement des dispositifs de coordination entre les acteurs (décentralisation, concertation, partenariat,…), les orientations économiques, politiques, sociales et culturelles propres à chacun de ces modèles.
Devant la multiplicité des possibles, quel est donc le modèle de développement à privilégier pour l'Outaouais? La question est ici examinée sous différents angles tels la gouvernance, le développement économique et social, les relations rurales urbaines, la spécificité frontalière pour permettre une meilleure compréhension des enjeux actuels propres à l'Outaouais. Des enjeux dans lesquels sauront aussi se reconnaître les autres régions du Québec.
Favreau, Louis, Robitaille, Martin et Daniel Tremblay (2002), Quel avenir pour les régions, Chaire de recherche du Canada en développement des collectivités (CRDC), Gatineau, Université du Québec en Outaouais, 343 pages.
Face à la crise de l'emploi et celle des services publics, face à la montée de la mondialisation néo-libérale, les régions voient leur rôle redéfini. Mondialisation et montée du local/régional sont les deux faces d'un même phénomène. Mais quel avenir y a-t-il pour les régions et les collectivités locales dans ce nouveau paysage économique et social mondial?
Une myriade d'auteurs, issus autant du milieu académique que du terrain, ont collaboré à cet ouvrage en posant un regard critique sur les pratiques et les politiques de développement régional au Québec. La science régionale étant multidisciplinaire, les sujets explorés sous cet angle sont nombreux et lancent un important débat sur le développement local et régional. Mais ce livre ne porte pas qu'un regard critique sur les changements qui ont eu lieu au cours des dernières années dans les régions mais identifie des défis et de futures pistes. Il s'engage vers l'avenir.
Presses de l'UQ, Collection Initiatives
Louis Favreau (2017), Mouvement communautaire et État social Le défi de la transition sociale-écologique, Presses de l'Université du Québec, 184p.
La plupart des travaux de recherche conviennent que, après 50 ans d’existence, le mouvement communautaire a contribué sans équivoque au développement d’un État social au Québec. Aujourd’hui, il est cependant à un tournant, certains parlant même de crise. Quel est son avenir? Peut-on encore espérer son apport au renouvellement de cet État social lui-même en crise? A-t-il une capacité d’initiative face aux menaces écologiques qui pèsent sur notre société et tout particulièrement sur la santé et la sécurité de nos communautés (forte pollution des quartiers populaires, pipelines sur des milliers de kilomètres, trains de matières dangereuses)? Telles sont les questions abordées dans cet ouvrage à la lumière des meilleurs travaux de la dernière décennie.
L’association entre les questions écologiques et sociales apparaît aujourd’hui de plus en plus forte. «C’est le même combat», disent plusieurs. La menace écologique, par son ampleur, peut nous paralyser, mais la lutte contre ce danger, combinée à l’enjeu de la santé et de la sécurité de nos communautés, peut être mobilisatrice. De plus, l’horizon d’un État social-écologique pourrait devenir notre futur des années 2015-2025, comme l’ont été les années 1960-1970 dans la construction d’un État social québécois. Avec d’autres mouvements, le «communautaire» est au cœur de cette dynamique sociale. Quel est alors le rôle qu’il pourrait y jouer et quelles sont les conditions d’une transition sociale-écologique au Québec?
Fruit condensé du long parcours d’un enseignant et chercheur dans le domaine mais aussi d’un militant et intervenant depuis près de 50 ans, cet ouvrage fait ressortir les lignes directrices d’un renouvellement de ce mouvement communautaire composé de 8000 organisations et de dizaines de milliers d’employés. À ce titre, il intéressera tout autant les professionnels engagés dans ce type d’activités que les chercheurs et étudiants en travail social, en organisation communautaire et, plus généralement, en sciences sociales.
René Lachapelle (2017), Être passeur La fonction de liaison en organisation communautaire, Presses de l'Université du Québec, 164p..
Pratiquée dans le réseau de la santé et des services sociaux depuis la création des centres locaux de services communautaires (CLSC), l’organisation communautaire s’est diversifiée au cours des 40 dernières années. De même, les professions de l’intervention collective se sont multipliées aussi bien en milieu communautaire que dans les organismes philanthropiques et les municipalités. Au cœur de ces professions, la fonction de liaison répond au besoin d’établir des ponts entre les réseaux d’acteurs.
Cette fonction de liaison a évolué au gré des périodes de l’action collective au Québec. La riche tradition que nous en avons permet de camper cette expertise. Au moment où il devient primordial d’y intégrer les diverses dimensions du développement et d’en renforcer l’intersectorialité pour répondre aux enjeux des collectivités, elle prend un nouveau relief.
Être passeur montre comment s’exerce cette fonction de liaison selon les époques, dans divers contextes locaux d’intervention et dans les rapports complexes des intervenants aux institutions et aux élus. À partir du discours de ceux qui la pratiquent, il détermine les compétences qui la rendent possible: connaître le milieu, mobiliser les acteurs, garantir la cohésion du système local d’action, démocratiser les rapports au pouvoir et rendre les ressources accessibles. Le présent ouvrage explore aussi les conditions qui en permettent l’exercice.
Martin Robitaille (2016), Les métiers du développement territorial au Québec, Être un agent de développement aujourd’hui, Presses de l'Université du Québec, 152p.
Agent de développement économique, social, communautaire, touristique, rural, culturel, chargé de projets, coordonnateur ; telles sont quelques-unes des multiples appellations désignant les métiers du développement territorial. Quels sont réellement ces métiers ? Comment l’évolution des politiques a-t-elle transformé les pratiques de ces agents de développement ? Quel est le profil de ces professionnels ? Quelles qualifications et compétences sont exigées pour être un agent de développement ? Destiné à toutes les personnes qui travaillent ou qui désirent travailler au développement des territoires du Québec, cet ouvrage propose un portait des métiers du développement territorial, qui ont comme principale mission de mettre en œuvre des politiques et des programmes dans plusieurs secteurs du développement des communautés et des territoires. Il repose sur une connaissance de ces métiers acquise au cours de plus de dix années de travail de recherche auprès d’organisations de développement économique et social, et sur plusieurs dizaines d’entretiens avec des praticiens de ces métiers du développement des territoires: administrateurs, élus, représentants de la société civile et, surtout, agents de développement. Il trace l’évolution des métiers du développement territorial au fil de la transformation des politiques publiques québécoises en matière de développement, c’est-à-dire au cours de la constitution de ce qu’il est maintenant convenu d’appeler le modèle québécois de développement, et traite des exigences et réalités professionnelles des agents de développement aujourd’hui.
Favreau, Louis et Mario Hébert (2012), La transition écologique de l'économie - la contribution des coopératives et de l'économie solidaire, Presses de l'Université du Québec, 160p.
Développer une économie verte au-delà du capitalisme vert, est-ce pensable ? C’est non seulement pensable, mais des initiatives se manifestent par milliers un peu partout sur la planète. De plus en plus de mouvements prennent acte de l’urgence écologique au Québec et ailleurs dans le monde : gaz de schiste ici, biodiversité menacée là, réchauffement climatique de plus en plus menaçant... La recherche de solutions non capitalistes à ces problèmes se fait active, et des pratiques, des stratégies, des politiques de transition écologique de l’économie émergent. Car, contrairement à ce que l’habitude nous empêche d’envisager, l’économie peut être au service de la société. Pour ce faire, des mouvements, des communautés et des régions doivent s’engager directement sur le terrain de l’économie tout en négociant avec leur État pour qu’il favorise des politiques publiques conséquentes.
Louis Favreau et Mario Hébert, se nourrissant des réflexions émises à l'occasion du Forum international des dirigeants de l’économie sociale et solidaire (FIDESS) et par les organisations québécoises qui en sont membres, présentent des analyses, mais également des propositions pour agir dès maintenant en matière de conversion écologique de l’économie. Ils rendent également compte des plus récentes recherches sur ce thème. Leur livre intéressera tout autant les militants, les dirigeants et les professionnels des mouvements sociaux que les chercheurs et les enseignants en organisation communautaire, en développement régional et, plus généralement, en sciences de l’environnement de même qu’en sciences économiques et sociales.
Favreau, Louis et Ernesto Molina (2011), Économie et société, Pistes de sortie de crise
Une économie au service de la société, plutôt qu’une société au service de l’économie, est-ce une utopie ? Depuis la crise globale suscitée par l’effondrement financier de 2008 aux États-Unis, la recherche de solutions non capitalistes foisonne et une nouvelle pensée socioéconomique émerge. Le décalage de plus en plus manifeste entre, d’un côté, les valeurs de l’économie dominante (le tout au marché) et de l’autre, les valeurs de la société (démocratie, justice économique et sociale, défense des écosystèmes) nous conduit à un tournant de l’histoire économique et sociale.
Ce livre, fruit d’une collaboration autonome de deux chercheurs avec le Conseil québécois de la coopération et de la mutualité, se veut une contribution pour une meilleure connaissance des enjeux actuels du Québec et de la planète (inséparablement liés), une proposition sur les visées stratégiques de renouvellement de notre « modèle » de développement et une invitation à renouveler les formes de solidarité à déployer entre les mouvements sociaux. Bref une réflexion sociale, scientifique et critique liée à l’avancement d’une mondialisation équitable.
Favreau, Louis (2010), Mouvement coopératif: Une mise en perspective
Les coopératives sont-elles des entreprises comme les autres ou un mouvement fédérateur et porteur de changement social ? Refusant de dissocier le développement économique du développement social, les coopératives québécoises exercent un leadership certain sur la scène nationale et internationale, surtout en cette période de crise économique et sociale adossée à une crise écologique qui nous oblige à repenser le modèle capitaliste.
La logique coopérative peut-elle être au cœur du système économique ? Peut-être ! Mais la pression capitaliste est forte. Mettant à profit ses travaux de recherche sur les mouvements sociaux et sa longue expérience d’engagement coopératif, communautaire et syndical, Louis Favreau aborde de front la question du leadership de société du mouvement coopératif dans nos sociétés et nous invite à en faire autant. S’appuyant sur une approche sociopolitique, il retrace l’itinéraire des entreprises coopératives du Québec : les organisations qui les fédèrent, le lobbying qu’elles exercent, leurs prises de position sur des questions de société, les valeurs qui les sous-tendent et les liens qu’elles entretiennent avec d’autres mouvements. Son ouvrage intéressera tout autant les militants et professionnels du milieu coopératif que les étudiants en sciences économiques et sociales, spécialement en organisation communautaire et en développement régional.
Lemay, Jean-Frédéric, Louis Favreau et Christophe Maldidier (2010), Le commerce équitable, Les défis de la solidarité dans le échanges internationaux
Depuis les premières importations d’artisanat il y a plus de 50 ans, le mouvement du commerce équitable a profondément évolué. Il s’est diversifié et structuré pour s’institutionnaliser. Au cours de ces années, ses promoteurs et militants se sont attaqué à des problèmes tels que les inégalités Nord-Sud, les impacts environnementaux de la production d’aliments et les iniquités du commerce international en mettant sur pied un système de distribution et de détail alternatif soutenant le partage équitable des bénéfices. Quels principaux défis doivent-ils relever aujourd’hui ?
Toute initiative qui met en pratique des principes éthiques et des volontés de changement fait face à un décalage entre ses intentions affirmées et ses pratiques concrètes ; sa valeur réside en l’énergie qu’elle met à résoudre ses contradictions. Aussi, les auteurs nous proposent-ils une synthèse du chemin parcouru par le commerce équitable depuis sa naissance pour nous révéler les contradictions qui sont les siennes aujourd’hui et les enjeux de son combat.
Les militants et professionnels des ONG et des entreprises collectives engagées avec des partenaires du Sud tout autant que les étudiants en développement international, en organisation communautaire et, plus généralement, en sciences sociales trouveront dans cet ouvrage les outils nécessaires pour connaître, comprendre et analyser les défis actuels de la solidarité dans les échanges internationaux.
Favreau, Louis, Lucie Fréchette et René Lachapelle (2010), Les défis d'une mondialisation solidaire
Malgré la déroute des projets de grande envergure portés par le « socialisme » et même si la mondialisation néolibérale représente indiscutablement une tendance forte et durable, le rapport des forces en présence n’est pas pour autant à sens unique. La conjoncture internationale, incertaine et instable, a ouvert une brèche qui a favorisé le renouvellement des grandes organisations sociales (syndicales, coopératives, agricoles) et l’émergence d’un mouvement citoyen international, notamment à partir des Forums sociaux mondiaux. Cet ouvrage, fruit de la conférence internationale « Initiatives des communautés et État social au Nord et au Sud, les défis de la prochaine décennie », cherche à dégager les principales lignes de force des mouvements engagés au plan international afin d’en arriver à une mondialisation équitable et solidaire. Il intéressera tout autant les militants et les professionnels engagés dans ce type d’activités avec des pays du Sud que les étudiants en développement international, en organisation communautaire et plus généralement en sciences sociales.
Favreau, Louis, Lucie Fréchette et René Lachapelle (2008), Coopération Nord-Sud et développement, Le défi de la réciprocité
À l’heure d’une mondialisation néolibérale qui exacerbe les inégalités entre le Nord et le Sud, la coopération internationale a pris un nouvel essor à la faveur de la montée d’un mouvement citoyen international. Il n’existait pas au Québec d’ouvrage d’ensemble sur cette « autre coopération » qui se distingue de celle des États. Cet ouvrage aborde de front les questions les plus cruciales : quelles ont été ses conditions d’émergence ? Quelles approches utilise-t-elle ? Son soutien favorise-t-il vraiment le développement des communautés au Sud ? Quelles sont les politiques publiques canadiennes en la matière ? Et, surtout, quelle est la contribution effective des OCI, des mouvements sociaux, des entreprises collectives, des gouvernements locaux envers les communautés du Sud ?
L’ouvrage ne se contente pas d’égrainer les réussites de cette « autre » coopération internationale. Il vient fournir les indispensables repères pour examiner les enjeux de la solidarité internationale aujourd’hui et les mettre en perspective. Il met à profit une vingtaine d’années de travaux des auteurs et une longue expérience d’engagement dans ce domaine. Ce livre intéressera les étudiants en développement international, en organisation communautaire et plus généralement en sciences sociales, de même que tous les militants et professionnels engagés dans ce type d’activités avec des pays du Sud.
Presses de l'UQ, Collection Pratiques et politiques sociales et économiques
Favreau, Louis (2008), Entreprises collectives. Les enjeux sociopolitiques et territoriaux de la coopération et de l'économie sociale.
Au cours de la dernière décennie, les entreprises collectives du Québec sont entrées dans une nouvelle ère tant grâce au renouveau coopératif qu’au virage économique effectué par une partie du mouvement communautaire urbain. Premier ouvrage d’ensemble sur cette « autre économie » qui fait appel aux sciences économiques et sociales, ce livre ne se contente pas d’en égrainer les succès : il en étudie les origines, les conditions d’émergence, les fondements économiques, éthiques et sociaux, la contribution au développement des territoires, l’architecture politique des regroupements nationaux, les rapports aux pouvoirs publics, le bilan de la dernière décennie et la trajectoire internationale.
L’auteur y fournit les indispensables repères pour comprendre, mais aussi analyser de façon critique les entreprises collectives selon leurs enjeux théoriques, politiques, territoriaux, démocratiques et de solidarité internationale. Il met à profit une vingtaine d’années de travaux de recherche et une longue expérience d’engagement dans ce domaine.
Entreprises collectives intéressera tout autant les étudiants en sciences économiques et sociales (sociologie, économie et gestion, sciences politiques, travail social, etc.), que les professionnels du développement social (organisateurs communautaires) et socioéconomique (agents de développement local et régional).
Favreau, Louis et Abdou Salam Fall (sous la direction) (2008), L' Afrique qui se refait, Initiatives socioéconomiques des communautés et développement en Afrique noire
« afro-pessimisme », préjugé répandu s’il en est ! L’Afrique, continent à la dérive ? Que faut-il penser alors des initiatives socioéconomiques des communautés qui émergent un peu partout : regroupements villageois, mutuelles d’épargne et de crédit, gouvernements locaux investis dans le développement de leurs quartiers, entreprises culturelles, associations nationales du secteur dit informel, coopération internationale de proximité… ? Comment l’Afrique se refait-elle au Burkina Faso, au Congo-Brazzaville, en Guinée, au Mali, au Niger, au Sénégal et en Afrique du Sud ?
Bourque, Denis, Yvan Comeau, Louis Favreau et Lucie Fréchette (sous la direction) (2007), L'organisation communautaire, Fondements, approches et champs de pratique
Voilà un ouvrage de base en organisation communautaire dont le contenu gravite autour de quatre grandes approches : l’approche sociocommunautaire, l’action sociale, le développement local et l’approche socio- institutionnelle. Les auteurs reconstruisent les fondements, les contours, l’histoire, les principales stratégies, les perspectives, les apports spécifiques ainsi que les conditions générales d’exercice de l’organisation communautaire depuis 1960 jusqu’à aujourd’hui. Ils abordent tout autant l’organisation communautaire comme pratique de mouvements sociaux que comme profession inscrite au fil du temps dans le développement des réseaux public et associatif de santé et de services sociaux. Ce livre intéressera les étudiants en sciences humaines et sociales (travail social, sociologie, psychologie communautaire…), les intervenants sociaux (du service public, des groupes communautaires…) et les intervenants socioéconomiques (agents de développement local et régional).
Favreau, Louis, Gérald Larose et Abdou Salam Fall (sous la direction) (2004), Altermondialisation, économie et coopération internationale
Les diverses pratiques novatrices d’altermondialisation, d’économie sociale et de coopération internationale mises en place par des acteurs d’organisations de coopération internationale et de mouvements sociaux nous invitent à penser que le phénomène de la mondialisation peut prendre de toutes autres formes que celles que nous connaissons actuellement. Plusieurs chercheurs, également engagés dans ces réseaux internationaux, soulèvent toutefois les problèmes qui se posent et mettent en perspective les débats de l’heure au sein de l’altermondialisation. Cet ouvrage relate les expériences et les savoirs qui se croisent, favorisant ainsi l’émergence d’un nouveau modèle de développement.
Ouvrage issu de la Conférence internationale de Gatineau de septembre 2003.
Fall, Abdou Salam, Louis Favreau et Gérald Larose (sous la direction) (2004), Le Sud... et le Nord dans la mondialisation. Quelles alternatives? Le renouvellement des modèles de développement.
Au Sud comme au Nord, des alternatives à la mondialisation néolibérale émergent. Sous cette poussée, la démocratie et le développement, tant dans leurs théories que dans leurs stratégies, se renouvellent. Certes, cette situation suscite plusieurs interrogations. Quelle analyse peut-on faire de la conjoncture internationale ? Comment se pose le développement aujourd’hui ? Quelle est la portée réelle des pratiques économiques alternatives issues des communautés locales, mais aussi des gouvernements locaux et même de certains États ? En réponse à ces questions, les auteurs scrutent ces expériences inédites dans plus d’une dizaine de pays du Sud (Brésil, Mali, Haïti...) et du Nord (Canada, France), mettant en lumière non seulement leurs potentiels, mais aussi leurs limites. Par delà leur réflexion, ils nous éclairent sur les nouveaux enjeux et les plus récentes stratégies de développement de ce début de XXIe siècle.
Favreau, Louis et Lucie Fréchette (2002), Mondialisation, économie sociale, développement local et solidarité internationale
La mondialisation néolibérale est-elle la seule possible ? La recherche de profits érigée en logique sociale est-elle la seule avenue ? Le présent ouvrage ouvre la débat à partir du développement local, de l'économie sociale et solidaire, de la coopération internationale décentralisée, des associations de solidarité internationale et de la société civile internationale. Derrière les initiatives étudiées, on découvrira des propositions et des approches qui révèlent une résistance à ce type de mondialisation, et même une « autre mondialisation » en gestation.
La crise a en effet libéré un espace inédit pour l'innovation sociale et la conjoncture internationale a créé des ouvertures. Ce vivier de dispositifs innovants et d'animateurs de développement recèle-t-il un potentiel suffisant pour inverser l'ordre des choses ? À quelles conditions ? Selon quelles stratégies ? Dans quelle perspective ? Quels sont les partenariats Nord-Sud les plus pertinents ? Quel rôle des gouvernements locaux, des organisations internationales, des PME peuvent-ils jouer dans ce développement ? Les mouvements sociaux y sont-ils engagés et comment ?
Comeau, Yvan, Louis Favreau, Benoît Lévesque et Marguerite Mendell (2001),
Emploi, économie sociale, développement local. Les nouvelles fillières.
Micro-finance, insertion par le travail, économie sociale, développement local, innovation sociale et « empowerment » sont des notions qui ont été introduites dans l'espace public québécois ces dix dernières années. Dans la foulée de Développement économique communautaire. Économie sociale et intervention (Favreau et Lévesque, 1996), cet ouvrage traite de ces notions à la lumière des travaux de recherche des quatre auteurs sur les multiples initiatives en cours dans ces domaines. Prenant appui sur ces recherches, l'ouvrage met en relief des expériences et des dispositifs innovants en matière de financement, d'aide à la création d'entreprises, d'insertion socioprofessionnelle et de soutien à la relance de communautés locales, lesquels révèlent de nouvelles pratiques de solidarité économique et sociale.
Il présente aussi l'analyse de ces expériences et dispositifs en les mettant en perspective et en montrant qu'ils ne sont pas régis par une seule logique sociale (celle du marché) mais par plusieurs soit celle du marché, de l'État et de la société civile. Mieux ! Ces expériences et dispositifs sont des réseaux qui en se consolidant sont devenus des filières favorisant de nouvelles régulations sociales là où nos sociétés étaient devenues des sources d'inégalités structurelles (chômage de masse, développement inégal des régions…)
Ce texte retrace, dans une perspective internationale Nord-Sud, l’évolution sociopolitique de l’entrepreneuriat coopératif, mutualiste et associatif aujourd’hui associé à la notion d’ « économie sociale et solidaire » (ÉSS), tout particulièrement sa trajectoire des deux dernières décennies. Le cadre général d’analyse sera celui des nouveaux acteurs du développement: ces entreprises collectives sont actives à côté ou avec des organisations non gouvernementales (ONG), des syndicats de travailleurs, des organisations paysannes, des diasporas et de la coopération décentralisée (gouvernements locaux engagés dans des partenariats Nord-Sud) dans le développement socioéconomique de communautés locales et de régions. La question traitée ici est la suivante: est-ce ces entreprise collectives sont partie prenante d’une alternative à l’échelle planétaire ? Cette question découle directement de la montée en force de la crise, car ces entreprises collectives sont devenues ou redevenues une réponse à cette crise. Simultanément des mouvements sociaux (organisations paysannes, ONG, syndicats, etc.) découvrent ou redécouvrent la nécessité de l’organisation économique de leurs membres. L’expérience québécoise en la matière, laquelle fait figure d’exemple au Canada, sera mise à profit.
Spear, Roger, Jacques Defourny, Louis Favreau et Jean-Louis Laville (2001), Tackling Social Exclusion in Europe. The Contribution of the Social Economy, Asghate, Hampshire, England.
This book is the result of an international study by leading economists and sociologists from across Europe and North-America. The response of the new social economy (primarily voluntary and co-operative sectors) to social exclusion and employability in the context of crises of unemployment and the welfare state is of wide international concern.
This book looks specifically at the growth of enterprises and initiatives whose primary aim is the integration of unemployed and disadvantaged people into work. A common framework has been used in each of the country studies, thus allowing an interesting international comparative perspective to be developed. There is considerable interest in how the third sector is changing internationally in response to rapidly changing work and welfare systems.
By distilling international experience this book makes an important contribution to debates about new ways of addressing the central issues of unemployment and social exclusion of disadvantaged people into society.
Defourny, Jacques, Favreau, Louis et Jean-Louis Laville (1998), Insertion et nouvelle économie sociale, Desclée de Brouwer, Paris,
Sur un marché de l'emploi tendu, les groupes les plus fragilisés partent perdants. Il y a bien les programmes publics d'emplois de substitution (CES, par exemple), mais ils stigmatisent autant qu'ils aident. D'où l'importance des initiatives privées en provenance de l'économie sociale (associations et coopératives), qui, en fournissant du travail aux exclus, contribuent - c'est la conviction des auteurs - à redonner à ces structures parfois vieillissantes un coup de jeune, en les amenant à marier économique et social.
Voici donc un état des lieux de cette nouvelle économie sociale dans neuf pays différents (France, Belgique, Italie, Allemagne, Québec, Suède, Royaume-Uni, Espagne et Autriche). Cet échantillonnage permet tout à la fois de constater que les problèmes sont assez similaires dans tous ces pays, mais que les réponses apportées sont assez diverses: plus ou moins forte implication des pouvoirs publics, plus ou moins grande immersion dans le marché, lien plus ou moins étroit avec les anciennes structures d'économie sociale, etc. Ainsi, en Italie, les structures d'insertion sont principalement des coopératives d'un nouveau type, alors qu'en France le mouvement coopératif est peu présent.
S'agit-il d'un simple rôle de tuilage entre chômage et emploi normal, d'un nouveau secteur d'utilité sociale qui prend corps ou d'un mode original de développement local? C'est sur cette interrogation que se clôt un livre précieux par la quantité d'informations qu'il contient.
CI33 -McSween, Nathalie (2007), La contribution du commerce équitable au développement: réflexions à partir de deux études de cas au Burkina Faso, 30 pages.
Numéros de la revue Vie économique produits sous la direction de membres de la CRDC
La solidarité internationale dans tous ses états! Volume 5, numéro 1 : septembre 2013 Sous la direction de Bourque, Favreau et Molina
La solidarité internationale s’est développée de façon nouvelle entre les mouvements sociaux du Nord et du Sud au cours de la dernière décennie, profitant notamment de l’arrivée des Forums sociaux mondiaux. L’évolution de la conjoncture générale pose ainsi des défis de taille aux organisations québécoises et canadiennes et à leurs partenaires du Sud. Le nouvel agenda international de l’efficacité de l’aide (AIEA) a indiqué un changement de priorité des États. L’arrivée d’un gouvernement conservateur a en outre inversé le paradigme de la coopération internationale de proximité existant depuis 40 ans. Mais à l’heure des Forums sociaux mondiaux, des rencontres internationales du mouvement syndical (dont la Confédération syndicale internationale), du mouvement agricole et paysan, du mouvement pour développer des alternatives économiques (rencontres internationales de l’Alliance coopérative internationale, les Rencontres du Mont-Blanc, le Sommet Desjardins/ACI...)... il est fort utile de prendre la mesure de l’engagement québécois dans cette internationalisation des solidarités. Les futurs paradigmes du développement sauront-ils s’attaquer davantage aux fondements des inégalités et à l’urgence écologique ? 12 auteurs ont été convoqués pour faire l’examen de la question.
Le capitalisme en crise: Quelle réponse des coopératives? Volume 3, numéro 4 : juin 2012 Sous la direction de Bourque, Favreau et Molina
Dans le mouvement coopératif, on semble prendre de plus en plus conscience de la profondeur de la crise et de sa portée internationale. On découvre aussi que les coopératives, par leur approche, s’en sortent mieux comme entreprises. De plus, ses dirigeants affirment plus vigoureusement que les coopératives font partie des alternatives économiques à cette crise. Sans compter un diagnostic nouveau, notamment chez Desjardins, aux Rencontres du Mont-Blanc (RMB) et au sein de l’Association coopérative internationale (ACI) jugeant que les coopératives sont politiquement timides. Ce numéro de la revue Vie économique veut explorer ce qui est en train de changer au sein de ce mouvement aujourd’hui. Serions-nous à la veille d’un important tournant ? 14 auteurs tentent d’y répondre.